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La guerre au Levant n’occulte pas totalement celle menée en Ukraine

L’issue d’une guerre est par nature imprévisible, que ce soit à Kiev ou à Gaza. Le déséquilibre des forces en présences le 24 février 2022 rendait improbable la possibilité que la défense ukrainienne puisse stopper, puis repousser progressivement une offensive russe de très grande ampleur. C’est pourtant ce qui s’est passé. Israël croyait avoir apaisé ses relations avec le Hamas, l’attaque du 7 octobre a surpris et la férocité des assaillants a médusé.

Une introspection porteuse d’espoir

En 2023, l’Ukraine a su résister aux sanglantes tentatives russes d’achever la conquête de l’oblast de Donetsk, mais elle n’a plus pu libérer de grandes portions de son territoire. L’attaque massive en été par des brigades blindées, conseillée par les Occidentaux malgré l'absence d'un appui air-sol pourtant essentiel a provoqué des pertes ukrainiennes trop importantes. Toutefois, des attaques de drones aériens et navals ont affaibli les positions russes en Crimée et chassé la marine russe de l'ouest de la mer Noire. Une tête de pont de quelques km2 a été établie début novembre sur la rive gauche du Dniepr autour du pont de chemin de fer de Kherson, elle est tenue par un bataillon d’infanterie appuyé par quelques chars et des blindés amphibies.

Le commandant en chef des armées ukrainiennes a remarquablement tiré les leçons des récentes opérations.[1] La nature prolongée de la guerre, les possibilités limitées de rotation des soldats sur la ligne de front, les lacunes de la législation, qui permettent d'échapper à la mobilisation, réduisent considérablement la motivation des citoyens ukrainiens à servir dans l'armée. Comme lors de la Première Guerre mondiale, la parité technologique et tactique entre forces opposées a stabilisé le front, ce qui profite à la Russie : il lui est plus facile de reconstituer et d'accroître ses capacités militaires. Pour retrouver une possibilité de manœuvrer, l’Ukraine devrait obtenir localement la supériorité aérienne, pouvoir franchir les champs de mines russes, accroître l'efficacité de son artillerie grâce aux missiles occidentaux de moyenne portée, renforcer ses systèmes de guerre électronique, améliorer ses capacités de commandement, de contrôle, de communication, de renseignement, de surveillance et de reconnaissance, rationaliser l'organisation du soutien logistique et enfin créer et entraîner les réserves nécessaires.

En février 2022, l’aviation de combat ukrainienne ne disposait que de 120 appareils, dont 40 seulement étaient opérationnels. La défense anti-aérienne reposait sur 33 bataillons équipés de missiles de moyenne et courte portée, mais 18 seulement disposaient d’un équipement pleinement efficace. Les Occidentaux ont progressivement livré des avions de combat et des hélicoptères d’origine soviétique, puis de nombreux systèmes de lutte antiaérienne et antichars modernes.[2] Les Ukrainiens ont ainsi pu détruire les unités blindées russes et infliger de lourdes pertes à l’aviation adverse, qui n’ose plus fournir un appui-sol rapproché mais tire ses missiles à leur portée maximale, ce qui réduit la précision du tir et son efficacité.

L’Ukraine a aussi reçu du matériel permettant de réaliser des brèches dans les positions défensives russes, comme les M58 MICLIC, Wicent 1, NM189 Ingeniorpanservogn, mais le dispositif ennemi peut atteindre une profondeur de 15 à 20 km, ce qui rend les tentatives de percement coûteuses en matériel et en personnel.

L’artillerie ukrainienne a obtenu des succès significatifs en matière de contre-batterie, grâce particulièrement aux lance-missiles HIMARS et aux obus Excalibur de 155 mm, qui sont guidés avec précision par GPS, mais ce système est susceptible d’être brouillé par les moyens russes de guerre électronique. Pour détruire plus efficacement les entrepôts ennemis, perturber ses chaînes d'approvisionnement et augmenter la distance de transport par camion des munitions et autres stocks, les Ukrainiens devraient disposer de missiles à plus grande portée, de préférence produits localement.

Pour sortir de la guerre de position actuelle, il faut rompre la parité militaire avec l'ennemi et tout d'abord acquérir localement la supériorité aérienne. Les premiers avions de combat F-16 devraient être livrés au printemps 2024. Il s’agira probablement d'une escadrille, soit 12 appareils. Ensuite, tout au long de l'année, d'autres avions viendront s'ajouter, jusqu'à constituer 2 ou 3 escadrilles, soit de 24 à 36 avions. Au total, 150 appareils sont promis, ce qui reste peu par rapport à la force aérienne adverse, mais il n’est pas nécessaire que l’Ukraine domine l’espace aérien jusqu’à Vladivostok.

A Gaza, l’enfer est une réalité

La guerre à Gaza occulte partiellement la guerre en Ukraine, non seulement dans les mass-médias, mais aussi dans la logistique. Un dépôt de matériel et de munitions américain en Israël, le War Reserve Stocks for Allies-Israel, fut imaginé après la guerre du Kippour, en 1973, et créé dans les années 1990, sur le modèle existant en Corée du Sud. C'est là que Washington a puisé des munitions depuis le début de l'année 2023 pour alimenter l'Ukraine, mais depuis le 7 octobre, le soutien à Israël est devenu prioritaire, à la suite de la terrible attaque du Hamas, qui a tué 1.400 personnes et enlevé 240 otages.[3]

Certains[4] qualifient de bestial le raid mené au départ de Gaza. Personnellement, je ne connais aucun animal qui ait un comportement aussi abject que celui de certains de ces terroristes.

Depuis lors, la pratique israélienne des « représailles disproportionnées », déjà mise en œuvre au Liban contre le Hezbollah, est d’application dans la bande de Gaza. Elle est soumise à un bombardement impitoyable et à un blocus quasi complet. L'armée israélienne affirme avoir en un mois attaqué plus de 11.000 positions de terroristes à Gaza.[5] 2,5 millions d'habitants sont privés du carburant indispensable au fonctionnement des hôpitaux et à la fourniture de l’eau, de nourriture et de fournitures sanitaires. Les Palestiniens les plus fragiles et les malades sont les premières victimes de ces privations. Ce n’est que le 1er novembre que les autorités égyptiennes ont ouvert le poste frontière de Rafah pour permettre d’évacuer 90 blessés palestiniens et 545 binationaux et étrangers.

Comment répondre intelligemment à un acte terroriste ?

Malheureusement, les gestionnaires de crise font rarement preuve de retenue. Ils ont trop souvent tendance à réagir exagérément, sous le coup de l’émotion et de la pression exercée par les mass-médias et l’opinion publique, alors qu’ils devraient au contraire s’inspirer de l’expérience accumulée notamment par les Américains, les Israéliens et surtout les Britanniques. Ceux-ci ont fini par comprendre en Irlande du Nord, car ils avaient oublié les leçons de la guerre contre les guérillas maoïstes en Malaisie, que la réponse à un acte terroriste doit être prudente et étalée sur une période de plusieurs mois, voire plusieurs années, car une action précipitée conduit à des erreurs, à des dommages collatéraux et à la perte de la sympathie du public.[6]

Le 30 janvier 1972, à Londonderry, après plusieurs mois de violences et d’attentats à la bombe en Irlande du Nord, en mission de maintien de l’ordre, le Parachute Regiment a ouvert le feu sur des manifestants non violents, en tuant 13 et en en blessant 15. Cette journée est connue depuis comme le Bloody Sunday. Elle a exacerbé les violences. Ce n’est qu’en 1998 qu’un processus de paix a pu réduire les troubles. La détente ne fut effective qu’en 2010 et reste fragile.

Plus intelligente fut la réaction de Golda Meir, le Premier ministre israélien, à l’assassinat de onze athlètes israéliens par des Palestiniens lors des jeux olympiques de Munich en 1972. Elle a chargé les services de renseignement et d’action d’éliminer un par un, en évitant les dommages collatéraux, ceux qui avaient commandité ou exécuté l’action terroriste. Ce fut chose faite en 1992.

La réaction américaine aux attentats du 11 septembre 2001 fut désastreuse. Elle a conduit à vingt ans de guerre en Afghanistan, qui se sont terminés en août 2021 par un retrait occidental piteux, ainsi qu’à un conflit sanglant en Irak qui a porté au pouvoir les Chiites pro-iraniens.

Le président Biden en a tiré les leçons : il a adjuré, mais en vain, Israël de se limiter à neutraliser les terroristes du Hamas et de ne pas venger les victimes de l’attaque du 7 octobre 2023.[7]

Comme il semble qu’ont été commises à maintes reprises à Gaza et dans le Sud d’Israël des violations des Conventions de La Haye, adoptées en 1899 et 1907, qui interdisent certains moyens et méthodes de combat, ainsi que des Conventions de Genève de 1864, de 1949 et de 1977, qui protègent les personnes qui ne participent pas ou plus aux hostilités, il convient de préciser ce qu’on entend par « crime de guerre ».

Que dit le droit international ?

Constitueraient des crimes de guerre les violations suivantes des Conventions précitées par certains militaires israéliens si elles étaient avérées : l'homicide intentionnel ; le fait de causer intentionnellement de grandes souffrances ou de porter gravement atteinte à l'intégrité physique ou à la santé ; la destruction de biens, non justifiées par des nécessités militaires et exécutées sur une grande échelle de façon illicite et arbitraire ; la déportation de populations du territoire occupé ; la détention illégale de personnes.

D’autres violations graves des lois et coutumes de la guerre semblent avoir été commises par certains militaires israéliens depuis le 7 octobre 2023. Ce sont notamment le fait d’attaquer la population et les biens qui ne sont pas des objectifs militaires, en particulier les bâtiments consacrés à la religion, à l'enseignement, à l'art, à la science ou à l'action caritative et humanitaire, les monuments historiques, les hôpitaux et les moyens de transport sanitaire, ainsi que le personnel portant les signes distinctifs prévus par les Conventions de Genève, notamment la croix ou le croissant rouge ; le fait d'affamer des civils, y compris en empêchant l'envoi des secours prévus par les Conventions de Genève.

Les atrocités commises apparemment par le Hamas le 7 octobre, comme l'homicide intentionnel ; le fait de causer intentionnellement de grandes souffrances ou de porter gravement atteinte à l'intégrité physique ou à la santé ; la prise d'otages et la détention illégale de personnes ; le fait qu'il utilise depuis 2007 la population gazaouie pour éviter que certains points, zones ou forces armées de Gaza ne soient la cible d'opérations militaires israéliennes, par exemple en enfouissant son quartier général opérationnel sous un hôpital, constitueraient également des crimes de guerre si elles étaient avérées.[8]

Il faut espérer que la justice pénale internationale se prononcera plus rapidement que ce ne fut le cas pour les atrocités commises en ex-Yougoslavie ou au Rwanda.

Un lourd passé, de part et d’autre

Depuis 1919, des terroristes palestiniens opposés au sionisme ont attaqué les Juifs présents en Palestine. Depuis 1949, des combattants pour la libération de la Palestine ont commis un peu partout dans le monde des centaines d’attentats, qui ont fait rien qu’en Israël près de 10.000 morts et trois fois plus de blessés.

En réponse, dès avant la création de l’État d’Israël en 1948, ont sévi deux mouvements terroristes sionistes. L’Irgoun Zvai Leumi a notamment assassiné l’écrivain juif antisioniste Jacob Israël De Haan en 1924 à Jérusalem. En 1946, il y a perpétré l’attentat contre l’hôtel King David, lequel a fait 91 victimes, dont 28 Britanniques, et 46 blessés. Le groupe Stern a notamment, en 1948, massacré 254 Palestiniens habitant Deir Yassin, ce qui facilité la Nakba, la « catastrophe », la déportation de 700.000 Palestiniens d’Israël vers les pays voisins.[9] Le terrorisme juif a continué à faire des victimes, notamment chez les Palestiniens et chez les Juifs modérés, dont le plus célèbre fut le Premier ministre Yitzhak Rabin. Sa mort en 1995 a signifié la fin du processus de paix qui avait abouti aux accords d’Oslo en 1993. Signés par Rabin et Arafat sous l’égide du président Clinton, l’Organisation de libération de la Palestine ayant reconnu Israël et renoncé à la violence, ils créaient l’Autorité palestinienne et lui donnaient le contrôle partiel de la Cisjordanie et de Gaza.

Le 7 octobre 2023 a fait une victime collatérale : les accords d'Abraham. La colère croissante, dans les pays arabo-musulmans, mais aussi en Occident, contre la politique d'Israël à l'égard de Gaza et des territoires occupés illégalement en Cisjordanie, a rendu vains les efforts des deux derniers gouvernements américains pour rééquilibrer l'ordre régional en facilitant la normalisation israélo-arabe, mais en négligeant le sort des Palestiniens.[10]

Quelles perspectives pour une paix durable ?

Pour relancer le processus de paix, il me semble utile de s’inspirer du général de Gaulle, qui connaissait bien le Proche-Orient, y ayant servi dans l’entre-deux-guerres. Il était partisan du retour aux frontières d'avant la guerre des Six-Jours de 1967, en échange de la reconnaissance de l'existence de l'État d’Israël par les États arabes. Sa position fut adoptée par l’ONU et transcrite, mais maladroitement, dans la résolution 242 du Conseil de sécurité.[11] Dans la conférence de presse du 27 novembre 1967, où il évoquait un peuple d’élite, sûr de lui-même et dominateur,[12] de Gaulle disait vouloir surtout éviter que "le monde arabe ne verse dans une dangereuse amertume". Lorsqu'en février 1969, il a reçu Richard Nixon, il l’a mis en garde contre l'expansionnisme d'Israël, car dit-il "les enragés vont arriver au pouvoir dans les capitales arabes ».

Aujourd’hui, pour assurer son existence à long terme, Israël devrait renoncer à conquérir le peu de territoire qui reste aux Palestiniens, à l’expulsion ou à l’extermination des 1,5 millions de Gazaouis et des 2,5 millions de Cisjordaniens. Comme l’a rappelé récemment le président de la Conférence sur la sécurité de Munich, l'occupation des territoires palestiniens est une violation flagrante du droit international, qui prévoit une solution à deux États.[13]

« Il reste heureusement, en Israël et dans le monde arabo-musulman, des femmes et des hommes qui ont le courage de se lever contre la majorité et de mettre en avant notre humanité commune, de nous montrer qu’il reste, malgré toutes les horreurs, une lumière fragile au bout du tunnel, que la raison et nos valeurs humanistes nous permettent de résister et de réfléchir à l’avenir. L’avenir devra nécessairement prendre en compte les droits des deux peuples dans un contexte de reconnaissance mutuelle et leur permettre de construire une coexistence, [selon la formule] qu’ils décideront d’un commun accord. »[14]

Il me semble qu’on ne peut mieux dire.

[1] Valerii Zaluzhnyi, Modern positional warfare and how to win in it, UDC355. Voir sn, “Realities of Positional Aerial Warfare or Why Ukraine's War Commander Doesn't Even Mention F-16” in Defense Express, https://en.defence-ua.com/analysis/realities_of_positional_aerial_warfare_or_why_ukraines_war_commander_doesnt_even_mention_f_16-8439.html, 4/11/2023.

[2] La formation des opérateurs et la maintenance de ces matériels restent un défi, tant ils sont fort disparates : Martlet, Starstreak, Javelin, Piorun, Mistral, Stinger, Grom, Gepard, Skynex, Avenger, Stormer, Patriot, Hawk, IRIS-T, NASAMS, SAMP-T, Crotale-NG, …

[3] Voir Guillaume Ancel, « Ukraine : enlisement du front, prolongation de l’offensive et collision avec le Proche-Orient » in Ne Pas Subir, https://nepassubir.fr/2023/11/01/ukraine-enlisement-du-front-prolongation-de-loffensive-et-collision-avec-le-proche-orient/, 1/11/2023 ; sn, « Washington sollicité pour fournir à Israël des munitions destinées à l'Ukraine » in Le Monde, https://www.lemonde.fr/international/live/2023/10/19/guerre-en-ukraine-en-direct-le-point-sur-la-situation-en-fin-de-journee_6195347_3210.html#:~:text=Facebook-,Washington%20sollicité%20pour%20fournir%20à%20Israël%20des%20munitions%20destinées%20à,au%20site%20d%27information%20Axios, 19/10/2023.

[4] Voir notamment Guillaume Ancel, " La « non-stratégie » d’Israël, en matraquant le peuple palestinien, met en danger l’équilibre de nos sociétés " in Ne pas Subir, https://nepassubir.fr/2023/11/04/la-non-strategie-disrael-en-matraquant-le-peuple-palestinien-met-en-danger-lequilibre-de-nos-societes/, 4/11/2023.

[5] Voir Sebastian Reuter, "Israels Armee: Mehr als 11.000 Ziele seit Kriegsbeginn angegriffen" in Frankfurter Allgemeine Zeitung, https://www.faz.net/aktuell/israel-krieg/liveticker-zum-krieg-in-nahost-israels-armee-mehr-als-11-000-ziele-seit-kriegsbeginn-angegriffen-faz-19226976.html, 1/11/2023.

[6] Voir Tim Willasey-Wilsey, "Why Restraint in Counterterrorism is So Important, Yet So Hard to Achieve" in The Royal United Services Institute for Defence and Security, https://rusi.org/explore-our-research/publications/commentary/why-restraint-counterterrorism-so-important-yet-so-hard-achieve?&utm_campaign=Central%2BRUSI%2BNewsletter%2B03-11-23&utm_medium=email, 31/10/2023.

[7] Voir Julian Borger, "Biden tells Israel not to ‘repeat mistakes’ made by US after 9/11" in The Guardian, https://www.theguardian.com/world/2023/oct/18/joe-biden-urges-israel-not-be-consumed-by-rage-pledges-support-netanyahu-gaza-hamas, 18/10/2023.

[8] Voir sn, « Crimes de guerre » in Nations Unies, Définitions, https://www.un.org/fr/genocideprevention/index.shtml, sd.

[9] Voir Sir Gerald Kaufman, Speech to the Commons on the war in Gaza in 2009, https://www.youtube.com/watch?v=xEYz00MqCx0, 21/1/2001; Thibault Finet, “De la Haganah à Tsahal, histoire et perspective du terrorisme israélien », Comité de solidarité de Trois-Rivières, https://www.cs3r.org/7868-de_la_haganah_à_tsahal__histoire_et_perspective_du_terrorisme_israélien.-copie, sd.

[10] Dans le cadre des accords d'Abraham signés en 2020, Israël a normalisé ses relations avec les Émirats arabes unis, le Bahreïn et le Maroc. Plus récemment, Israël et l'Arabie Saoudite se sont discrètement rapprochés.

[11] Dans sa version française le point 1. i) de la Résolution 242 du 22 novembre 1967 dispose : « Retrait des forces armées israéliennes des territoires occupés lors du récent conflit ». Malheureusement, en anglais, « Withdrawal of Israel armed forces from territories occupied in the récent conflict » n’exigeait apparemment qu’un retrait partiel. Voir « Résolution 242 », in Nations Unies, https://digitallibrary.un.org/record/90717?ln=fr, 1967.

[12] Voir “Charles de Gaulle, "Les Juifs... Un peuple d'élite, sûr de lui-même et dominateur" », INA, https://www.ina.fr/ina-eclaire-actu/video/i19073226/charles-de-gaulle-les-juifs-un-peuple-d-elite-sur-de-lui-meme-et-dominateur, 27/11/1967.

[13] Peter Carstens, "Kritik am Chef der Münchner Sicherheitskonferenz" in Frankfurter Allgemeine Zeitung, https://www.faz.net/aktuell/politik/inland/nahost-konflikt-kritik-am-chef-der-muenchner-sicherheitskonferenz-19270196.html, 26/10/2023.

[14] Dominique Eddé, « Le “nous contre eux” signe fatalement le début de l’obscurantisme et de la cécité » in Le Monde, https://www.lemonde.fr/idees/article/2023/10/31/l-ecrivaine-libanaise-dominique-edde-sur-la-guerre-israel-hamas-le-recours-au-nous-contre-eux-signe-fatalement-le-debut-de-l-obscurantisme-et-de-la-cecite_6197490_3232.html, 31/10/2023

Heinrich Kümmerle hat auf diesen Beitrag reagiert.
Heinrich Kümmerle

Seitenaufrufe: 3.948 | Heute: 4 | Zählung seit 22.10.2023
  • Ergänzung: Die Inflation ist stärker als vor dem Euro?

    Nein. Seit 25 Jahren gibt es den Euro. Das Eurosystem (EZB + Nationale Zentralbanken) haben das Inflationsziel zwischen 1999 und 2020 im Durschnitt deutlich besser erreicht als es davor der Fall war. Die Phase der jetzigen Inflation in Folge der Corona-Krise und der Lieferengpässe und der Energiekrise hat die Preise weltweit 2021, 2022 getrieben. Die Inflation sinkt seit Ende 2022 kontinuierlich und nähert sich wieder den 2 % an.
    Darüber hinaus hat die gemeinsame Währung Europa Stabilität in diversen Krisen gegeben.
    Die gemeinsame Währung stützt den Binnenmarkt und hat Deutschland geholfen, starke Exportleistungen zu erzielen.

  • Zum Protokoll des Gesprächskreises „Europa jetzt!“ würde ich gerne hinzufügen, dass wir Teilnehmer auch darüber debattiert haben, wie „selbstverständlich“ Europa gerade für uns jüngeren geworden ist. Viele von uns kennen es gar nicht anders. Reisen ohne Grenzen, zahlen in Euro, keine Zollgebühren beim Onlineshopping, anders kennen wir es fast nicht. Es gilt, diese Freiheiten aufzuzeigen um das Interesse an Europa zu wecken.
    Ebenso war sich der Großteil der Gruppe einig, dass wir keine Angst haben, sondern Bedenken und Unsicherheit empfinden, wenn wir die aktuellen Entwicklungen beobachten.

    • Wie wir feststellen durften ist die Halbwertszeit solcher Runden nicht ausreichend, um ein Forum nur annähernd zu füllen. Wo die Unverbindlichkeit zum Prinzip erhoben wurde, muss man tatsächlich über ganz neue Kommunikationskanäle nachdenken.