Quelle attitude l’Europe devrait-elle avoir envers la Chine de Xi Jinping ?

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Après avoir rappelé l’évolution des relations de la Chine avec le reste du monde depuis 2012, cet article va exposer la montée en puissance des capacités militaires de la Chine. Ensuite, il va esquisser l’évolution probable à court terme des tensions entre ce pays et le reste du monde. Enfin, il va envisager ce que devrait être l’attitude de l’Europe envers M. Xi.

L’évolution des relations de la Chine avec le reste du monde depuis 2012

M. Clinton, lorsqu’il était président des États-Unis d’Amérique, savait évidemment que le régime chinois est par essence dictatorial, qu’il ignore les droits humains, nos valeurs et nos libertés, que son progrès technologique a été basé sur le vol de propriétés intellectuelles et l’espionnage industriel, que la Chine se livre à une concurrence déloyale et au dumping social.[1] Cela n’a pas empêché ce président de dire en 2012, à l’occasion de l’entrée de la Chine dans l’Organisation mondiale du commerce, que cela accélérerait sa libéralisation, tant sur le plan économique que politique. Nous avons constaté que la mondialisation n’est pas nécessairement synonyme de paix dans le monde, de prospérité généralisée et de développement de la démocratie. M. Xi a contribué à cet échec. Depuis son arrivée au pouvoir en cette même année 2012, il a rendu la Chine communiste encore plus intolérante, agressive et nationaliste.

M. Xi a dit vouloir lutter contre la corruption, associer puissance, richesse et renaissance nationale, faire le bonheur du peuple et développer les Nouvelles routes de la soie. Or, après dix ans de pouvoir, la corruption persiste et si M. Xi a réduit la pauvreté et la pollution en Chine, 900 millions de Chinois vivent encore avec moins de 2.000 yuans (270 €) par mois, notamment parce que l’effort de défense chinois est démesuré, nous y reviendrons plus loin. M. Xi veut prioritairement effacer l’humiliation que son pays a subi pendant un siècle, depuis la première guerre de l’opium (1839-1842). Il veut que, lors du centenaire de l’arrivée au pouvoir des maoïstes en 1949, elle soit au tout premier rang, sur les plans économique, militaire, technologique et idéologique. Il veut que l’idéologie « socialiste » chinoise évince le modèle occidental, sans que les risques que cela comporte ne provoquent de contestation significative au sein du parti communiste chinois, car M. Xi exacerbe le nationalisme et la répression.

En 2013, M. Xi a lancé la « Belt and Road Initiative » (BRI), pour assurer la sécurité des voies maritimes jusqu’au Moyen-Orient et garantir l’approvisionnement énergétique. Bien des pays qui ont reçu des fonds ou accueilli des investissements chinois développent un fort sentiment antichinois, car les échanges sont déséquilibrés et les prêts chinois ont des taux trop élevés.

La communauté internationale est restée sans réaction efficace face aux agressions et aux graves violations des droits humains commises sur ordre du parti communiste chinois. La Chine occupe depuis 1962 une partie du Cachemire. Les Tibétains sont mal traités depuis l’annexion de leur pays en 1965. Les manifestations du printemps 1989 sur la place Tiananmen ont été durement réprimées. Les Ouïgours du Xinjiang, qui tentent sporadiquement depuis 1954 de recouvrer leur indépendance, font depuis les années 2010 l’objet de mesures qualifiées par certains de génocidaires, notamment par l’Assemblée nationale française.[2] Un million de membres de cette minorité seraient enfermés dans des camps de travail forcé au Xinjiang. D’autres seraient stérilisés de force. La loi fondamentale de Hong Kong de 1990 a été a violée à maintes reprises par Pékin, qui a imposé à la ville un régime répressif en 2020.

La Chine tente de dominer la gouvernance onusienne. Elle conteste l’hégémonie des Américains. Elle viole l’intégrité territoriale des États riverains de la mer de Chine méridionale, soit le Vietnam, la Malaisie, les Philippines et Brunei, en construisant de multiples îlots qu’elle militarise à outrance, pour accaparer la zone économique exclusive qui les entoure. Elle est menaçante envers les États libéraux de la zone indopacifique, en particulier l’Australie. Dans cette zone, elle conteste la présence des Européens, notamment de la France en Nouvelle-Calédonie, en soutenant les indépendantistes Kanaks. Le Japon, le Vietnam, Singapour, les Philippines et l’Indonésie voient leurs voies de communication maritimes vers l’Europe contrôlées par la marine chinoise. La France, dont le domaine maritime est le deuxième au monde par sa taille, perçoit une menace pour la liberté de navigation dans l’indopacifique, de même que la Grande-Bretagne, mais elles sont désarmées.[3] Au Népal, dans le royaume du Bhoutan, dans le Cachemire, l’Inde et la Chine se disputent le contrôle de l’accès à l’eau, les couloirs économiques, les zones de déploiement militaire, avec de l’argent, de l’aide au développement, des promesses de soutien politique et des armements.[4] Le Canada, le Danemark et la Norvège prennent ombrage de la présence permanente de la Chine dans l’Arctique.

M. Xi veut en outre annexer Taïwan. Le 16 juin 2022, après une rencontre entre ministres de la Défense chinois et américain, un porte-parole chinois a dit : « Si quelqu’un ose séparer Taïwan de la Chine, l’armée chinoise n’hésitera pas un instant à déclencher une guerre, quel qu’en soit le coût ».[5] Taïwan intéresse les Occidentaux. Son régime démocratique contraste avec le totalitarisme communiste. Par le détroit de Taïwan passe le trafic allant de Corée du Sud et du Japon vers l’Europe. L’île réalise 63 % de la production mondiale de semi-conducteurs. Sa côte orientale donne accès aux eaux profondes, les seules où les sous-marins chinois lanceurs de missiles balistiques sont en sécurité, ce qui n’est guère le cas de 14.000 kilomètres de côtes chinoises.

Dans le reste du monde, la Chine exerce de multiples pressions, par exemple pour empêcher l’organisation en France d’une exposition sur la Mongolie. Elle mène de nombreuses cyberattaques, elle pratique la désinformation et le piratage informatique. Elle méconnaît la démocratie, la séparation des pouvoirs, l’État de droit, les libertés fondamentales, en particulier celles de la presse, d’expression et de culte, le suffrage universel, libre et multipartis.[6]

Le parti communiste chinois contrôle strictement sa population, notamment par des techniques de reconnaissance faciale et la surveillance de l’internet. Il a fêté en 2021 ses 100 ans en promettant de « fracasser la tête et répandre le sang » de tous ceux qui voudraient l’intimider.[7] Il veut restaurer le contrôle idéologique sur le peuple et celui de l’État et du parti sur l’économie, que Deng Xiaoping avait abrogés, menant, selon M. Xi, à un écart sans précédent entre les pauvres et les riches, et permettant aux Américains d’infiltrer la Chine et de contrôler une partie de l’économie chinoise.

L’impérialisme du parti communiste chinois est facilité par le laxisme de nos dirigeants politiques et par la courte vue des élites économiques occidentales, qui nous ont conduits à une dépendance dont le caractère excessif est apparu au cours de la pandémie Covid-19 et lorsque le porte-conteneurs « Ever Given » a temporairement obstrué le canal de Suez.

La montée en puissance des capacités militaires de la Chine

Le partenariat de la Chine avec l’Occident lui a permis de multiplier son PIB par 30 en 40 ans, ce qui lui donne les moyens d’instaurer un nouvel ordre international favorable aux autocrates et de constituer la pire menace pour les Américains et les Occidentaux, compte tenu de son potentiel économique, technologique et militaire.

La Chine devance les États-Unis d’Amérique dans la course à la technologie dans 37 des 44 domaines critiques et émergents, elle brille dans les batteries électriques, l’hypersonique, les matériaux et la fabrication à l’échelle nanométrique, l’hydrogène et l’ammoniac pour l’énergie, la biologie synthétique et les communications de 5e et de 6e génération. Les Américains sont premiers dans sept technologies, telles que les vaccins, l’informatique quantique et les systèmes de lancement spatial. L’Inde, le Royaume-Uni, la Corée du Sud, l’Allemagne, l’Australie, l’Italie et le Japon gardent quelques pépites, mais sont loin derrière les États-Unis d’Amérique.[8]

L’effort de défense de la Chine, 2% du PIB environ, a cru plus vite que son PIB, passant de 5 milliards $ en 1989 à 224 milliards $ en 2023. L’Armée populaire de libération est forte de deux millions de soldats. Elle dispose de la plus grande force aérienne de la région indopacifique, plus de la moitié de ses avions étant de quatrième ou cinquième génération.[9] La Chine augmenterait substantiellement le nombre des têtes nucléaires et des missiles capables de frapper le continent américain.[10] Elle a construit la marine comportant le plus grand nombre de bateaux au monde.[11] Pour la déployer, elle a besoin de ports et d’aéroports ailleurs que dans des pays comme le Japon, la Corée du Sud, Taïwan, les Philippines, le Vietnam, la Malaisie, l’Indonésie, l’Australie, la Nouvelle-Zélande, les territoires européens de la zone indopacifique et l’Inde. En outre, les îles Tuvalu, Marshall, Palau et Nauru reconnaissent Taïwan. C’est pourquoi le ministre des Affaires étrangères chinois a visité, du 26 mai au 4 juin, le Timor oriental, la Papouasie-Nouvelle-Guinée, les îles Salomon, Kiribati, Vanuatu, Fidji, Tonga et Samoa, afin d’y signer des accords sécuritaires et économiques bilatéraux. Ceux-ci portent sur l’agriculture, ce qui permet aux Chinois de s’installer à terre, sur la pêche, sur l’assistance humanitaire, sur la réponse aux catastrophes, ce qui permet d’envoyer des navires, et sur les investissements, ce qui aide à prendre le contrôle des télécommunications, des ports ou des aéroports.[12] La Chine a en outre créé deux importantes bases militaires, au Cambodge et à Djibouti. Il ne lui manque que des arrangements logistiques suffisants pour soutenir des opérations expéditionnaires, faute de partenaires fiables.

L’évolution probable à court terme des tensions entre la Chine et le reste du monde

La position de Xi Jinping au sein du parti communiste a été confirmée lors de son 20ème congrès en octobre 2022, malgré sa gestion désastreuse de la pandémie Covid-19. Il a obtenu le 9 mars 2023 un troisième mandat présidentiel, mais les Chinois, pourtant habitués au totalitarisme, ont fini en novembre 2022 par s’indigner de l’impuissance du gouvernement à vacciner efficacement les personnes âgées vulnérables, à fournir les pharmacies en médicaments antiviraux et en remèdes contre la fièvre, ainsi qu’à tirer les leçons de l’expérience d’autres pays et du territoire de Hong Kong. L’imposition du vaccin chinois, moins efficace que les vaccins occidentaux et l’écart manifeste entre la propagande et les faits, ont transformé l’indignation en colère, qui a été amplifiée par la constatation que les autorités punissent ceux qui disent la vérité, comme ce fut le cas à Wuhan, il y a trois ans, lors de l’apparition de la pandémie. M. Xi a dû abandonner sa politique du zéro-Covid.

M. Xi va refermer la Chine sur elle-même, réduire son commerce extérieur, augmenter le protectionnisme, développer la demande intérieure et réprimer les partisans du libéralisme politique.[13] Cela répond au vœu du parti communiste chinois, qui aspire au contrôle des médias, des systèmes politiques, des populations et de l’accès aux ressources naturelles.

M. Xi dénonce les actes d’hégémonie, de despotisme et d’intimidation posés par les Occidentaux et en particulier par les Américains. Il aide la Corée du Nord à augmenter ses forces stratégiques, tant en termes de missiles qu’en termes d’armes nucléaires.[14] Au Moyen-Orient, il a obtenu, le 10 mars 2023, la reprise des relations diplomatiques entre l’Arabie saoudite et l’Iran, après une rupture de 7 ans. Il ne condamne pas l’agression de Poutine en Ukraine, car il estime que la Russie fait partie de sa zone d’influence.[15] Il la soutient, politiquement et économiquement. Cela lui coûte cher, car M. Biden a conservé les sanctions commerciales décidées par M. Trump et il en a ajouté de nouvelles.

À terme, la Chine aura des problèmes structurels qui la rendront vulnérable.[16] Le vieillissement de la population continue de s’accentuer malgré les efforts du gouvernement, car la politique de l’enfant unique a été maintenue avec trop de rigueur et trop longtemps. Cela finira par entraîner un déclin démographique. Les dépenses militaires absorbent trop de ressources, au détriment des infrastructures et du secteur immobilier, qui est surendetté. La Banque centrale ne peut donc pas soutenir la croissance par une politique monétaire accommodante. Le nouveau concept économique de M. Xi, qui consiste à découpler la Chine de l’Occident et à reprendre le contrôle des grandes entreprises, a sapé la confiance des investisseurs, particulièrement dans le secteur technologique, particulièrement rétif au contrôle et à la répression.[17]

Quelle devrait être l’attitude de l’Europe envers M. Xi ?

La Chine, puissance[18] montante, et l’hégémon américain, puissance déclinante, sont pris au piège de Thucydide. Comme M. Xi remet en question les règles maritimes, entrave la liberté de navigation et cherche à contrôler les principaux détroits, les navires américains acceptent des risques tactiques calculés et une position plus affirmée dans les opérations quotidiennes, pour arrêter les agressions, l’expansionnisme et les violations du droit international, notamment en mer de Chine du Sud.[19] La confrontation est probable dans la décennie à venir, mais elle n’est pas inéluctable. M. Biden pourrait choisir de faire comprendre à la Chine que restaurer sa croissance économique lui impose de modérer ses dépenses militaires et son agressivité. Il pourrait ensuite, comme l’ont fait MM. Nixon et Kissinger, opposer la Chine et la Russie.[20]

M. Biden améliore la préparation de ses forces armées, y compris les Coast Guards et les National Guards, aux futurs conflits militaires, car les opérations américaines des dernières décennies ont surtout affronté les djihadistes et non une armée moderne comme celle de la Chine. M. Biden sait que, dans le conflit entre l’Occident et le bloc formé par la Chine, la Russie, la Corée du Nord, le Pakistan et l’Iran, les Américains auront besoin du Japon, de l’Australie, de l’Inde et de l’Europe, notamment.[21] C’est pourquoi il revitalise son réseau d’alliés et de partenaires, mis à mal par la priorité que les Américains ont donnée à leur intérêt national, au détriment des Indochinois, Iraniens, Soudanais, Irakiens, Afghans, Kurdes, etc., qui leur avaient fait confiance.

L’Europe doit comme les États-Unis d’Amérique redéfinir ses relations avec la Chine. La présidente de la Commission européenne a cru pouvoir dissocier les domaines politique, économique et climatique dans ses rapports avec elle et se distancier de M. Biden, notamment en accompagnant tout récemment M. Macron dans son inutile, voire nuisible, visite à M. Xi car, contrairement à M. Biden, il n’a pas les moyens de sa politique. Sa visite à M. Xi incite celui-ci à croire qu’il peut diviser l’Occident.

Le 30 mars 2023, Mme von der Leyen affirmait que face à la volonté de la Chine de devenir la nation la plus puissante au monde, l’Europe doit prendre acte du fait que la Chine est devenue plus répressive à l’intérieur de ses frontières et plus agressive à l’étranger. Néanmoins, sachant que la Chine représente 9 % de nos exportations et plus de 20 % de nos importations, Mme von der Leyen compte sur la Chine pour freiner le changement climatique et améliorer la protection de la nature tout en prétendant avoir une attitude plus ferme envers elle.[22]

Les Américains et leurs alliés devraient s’opposer aux ambitions de M. Xi, sinon il se sentira libre de conquérir Taïwan, puis le Pacifique occidental, puis il s’imposera au Moyen-Orient.[23] En répondant vigoureusement à l’expansion chinoise, les Américains et leurs alliés peuvent obliger Pékin à répartir ses ressources, qui restent limitées. Ils devraient démontrer de manière crédible leur capacité à mettre en danger les forces et l’économie chinoises et mener une contre-offensive diplomatique et d’information coordonnée. Ils devraient attirer l’attention des États ayant des relations commerciales avec la Chine sur les risques de dépendance envers elle et démontrer leur capacité à les protéger par des exercices navals multinationaux dans les mers proches, montrant qu’une agression chinoise serait contrée par une réponse coalisée.

Dans ce contexte, face aux grandes puissances continentales et autocratiques, ainsi qu’à la tentation de certains Américains de renoncer à nous protéger, une Europe fédérée s’impose pour défendre notre souveraineté, nos valeurs et nos intérêts, mais aussi pour définir et appliquer une politique industrielle, sociale, monétaire, budgétaire, énergétique, pour lutter contre l’évasion fiscale,[24] et pour contribuer à protéger l’environnement.[25] Ni la Commission, ni le Conseil européens, ni nos chefs d’État et de gouvernements ne le peuvent. La Fédération européenne annoncée en 1950 par Robert Schuman le pourrait. Nous l’attendons depuis trop longtemps, il faut que cela change en 2024.


[1] Voir Aquilino Morelle, L’opium des élites. Comment on a défait la France sans faire l’Europe, Paris, Grasset, 2021, p. 343.

[2] Voir S.V. avec AFP, « L’Assemblée nationale adopté une résolution dénonçant le « génocide » des Ouïghours par la Chine » in BFMTV, https://www.bfmtv.com/politique/l-assemblee-nationale-adopte-une-resolution-denoncant-le-genocide-des-ouighours-par-la-chine_AD-202201200244.html, 20/1/2022.

[3] sn, “La Belt and Road Initiative : une stratégie maritime chinoise”in Brèves marines, n° 246, , janvier 2022.

[4] La Chine a déployé au Xinjiang et au Tibet, face à l’Inde, des chars légers de 33 tonnes, aptes à opérer au-dessus de 4.300 m d’altitude et armés d’un canon de 105 mm. Voir Gabriel Dominguez, « Type 15 light tank enters service in Xinjiang » in Jane’s Defence Weekly, 10/02/2021.

[5] AFP, “La Chine “n’hésitera pas à déclencher une guerre” pour Taïwan” in La Libre, https://www.lalibre.be/international/asie/2022/06/10/la-chine-nhesitera-pas-a-declencher-une-guerre-pour-taiwan-7QLGNYW7SBCXVAXJ3SAT7VYZYE/, 10/6/2022.

[6] Voir Aquilino Morelle, L’opium des élites. Comment on a défait la France sans faire l’Europe, op.cit., p. 398-400.

[7] Voir Frédéric Lemaître, « Xi Jinping a de nombreux ennemis parmi les cadres du parti, mais ils n’ont pas réussi à se coaliser » in Le Monde, https://www.lemonde.fr/international/article/2021/09/15/xi-jinping-a-de-nombreux-ennemis-parmi-les-cadres-du-parti-mais-ils-n-ont-pas-reussi-a-se-coaliser_6094758_3210.html, 15/9/2021.

[8] Daniel Hurst, “China leading US in technology race in all but a few fields, thinktank finds” in The Guardian, https://www.theguardian.com/world/2023/mar/02/china-leading-us-in-technology-race-in-all-but-a-few-fields-thinktank-finds, 2/3/2023.

[9] Voir Voice of America News, “China Expands Defense Budget 7.2%, Marking Slight Increase” in Defense-aerospace.com, https://www.defense-aerospace.com/china-expands-defense-budget-7-2-marking-slight-increase/?utm_source=mailpoet&utm_medium=email&utm_campaign=les-newslettertotal-derniers-articles-de-notre-blog-11, 5/3/2023.

[10] Voir Gabriel Dominguez, « China to field more nuclear weapons that can target the United States, says report » in Jane’s Defence Weekly, 20/01/2021.

[11] Les États-Unis d’Amérique gardent la première capacité de projection de force ; ils disposent de 11 porte-avions de 100.000 tonnes. La Chine n’a que deux porte-aéronefs (le Liaoning et le Shandong), et un porte-avion, le Fujian, celui-ci est comparable aux porte-avions américains Ford et Kennedy, si l’on excepte qu’il n’est pas équipé d’une source d’énergie nucléaire. Voir sn, « Armed to the teeth » in Jane’s Defense Weekly, , 31/01/2023.

[12] Voir Nathalie Guibert, « Le but de la Chine est de bouter les Etats-Unis hors du Pacifique » in Le Monde, https://www.lemonde.fr/international/article/2022/06/03/le-but-de-la-chine-est-de-bouter-les-etats-unis-hors-du-pacifique_6128852_3210.html, 3/6/2022

[13] Kevin Rudd, « Sur la Chine, les Américains n’ont pas de stratégie » in Le Monde, 11-12/8/2019, p. 2.

[14] Voir Gabriel Dominguez & Dae Young Kim, « North Korea expands number of ballistic missile units, says Seoul » in Jane’s Defence Weekly, 10/02/2021.

[15] La guerre en Ukraine a rendu la Russie de plus en plus dépendante de la Chine, notamment sur le plan économique : plus de 40 % des importations russes viennent de Chine, qui fournit des matières premières et des composants électroniques indispensables à l’effort de guerre. Les importations chinoises de pétrole russe ont augmenté de 8 % en 2022, les importations de gaz russe, de 50 %. Cela explique en partie pourquoi les sanctions occidentales ont eu moins d’effet sur l’économie russe qu’escompté. Le déficit budgétaire russe s’est toutefois creusé après que l’Occident a fixé des plafonds de prix et décrété des embargos sur les exportations de gaz et de pétrole russes. Voir Pjotr Sauer, Amy Hawkins, “ ‘Good old friend’: Putin offers praise for Xi ahead of first trip to Russia since Ukraine invasion ” in The Guardian, https://www.theguardian.com/world/2023/mar/20/xi-set-to-visit-russia-in-trip-that-will-reaffirm-ties-with-putin-china, 20/3/2023.

[16] Voir Toshi Yoshihara, Jack Bianchi, « Seizing on Weakness: Allied Strategy for Competing With China’s Globalizing Military » in Center for Strategic and Budgetary Assessment, https://csbaonline.org/research/publications/seizing-on-weakness-allied-strategy-for-competing-with-chinas-globalizing-military, 4/1/2021.

[17] Voir Céline Boulenger, “Les nombreuses faiblesses de l’économie chinoise” in AGEFI-Luxembourg, juin 2022, p. 12.

[18] Devenir une puissance tient à la démographie, à l’innovation technico-scientifique, à l’économie, au commerce international et aux capacités militaires.

[19] Helen Davidson, “US Navy to adopt ‘more assertive posture’ against China and Russia” in The Guardian, https://www.theguardian.com/us-news/2020/dec/18/us-navy-to-adopt-more-assertive-posture-against-china-and-russia, 18/10/2020.

[20] Marc-Olivier Bherer, “Guerre en Ukraine : « Nous avons quitté l’ancien monde dans lequel l’économie a, pendant trente ans, dominé le politique » ” in Le Monde, https://www.lemonde.fr/idees/article/2022/05/02/guerre-en-ukraine-nous-avons-quitte-l-ancien-monde-dans-lequel-l-economie-a-pendant-trente-ans-domine-le-politique_6124404_3232.html, 2/5/2022.

[21] Voir Jean-Yves Heurtebise,« Pour être sûr que la troisième guerre mondiale n’aura pas lieu, il faut voir qu’elle est en train de commencer et savoir s’y préparer » in Le Monde, https://www.lemonde.fr/idees/article/2021/07/16/pour-etre-sur-que-la-troisieme-guerre-mondiale-n-aura-pas-lieu-il-faut-voir-qu-elle-est-en-train-de-commencer-et-savoir-s-y-preparer_6088399_3232.html, 16/8/2021.

[22] Nicolas Gros-Verheyde, “Il faut définir une attitude plus ferme avec la Chine. Dixit U. von der Leyen” in Bruxelles2, https://club.bruxelles2.eu/2023/03/actualite-il-faut-definir-une-attitude-plus-ferme-avec-la-chine-dixit-u-von-der-leyen/?utm_source=mailpoet&utm_medium=email&utm_campaign=b2pro-notif-article, 30/3/2023.

[23] Voir Gabriel Dominguez, « China authorises coast guard’s use of firepower against foreign vessels » in Jane’s Defence Weekly, 25/01/2021.

[24] Parmi les entreprises visées, citons notamment les GAFAM américaines (Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft) et des BATX chinoises (Baidu, Alibaba, Tencent et Xiaomi), auxquelles il conviendrait d’ajouter Huawei, Tik Tok, etc.

[25] Voir Céline Spector, NO DEMOS ? souveraineté et démocratie à l’épreuve de l’Europe, Paris, Éditions du Seuil, 2021.


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